2 juin 2005
Pensées du noir
La lueur d'une bougie chauffe doucement la pièce et apaise l'obscurité. Au lieu de sombrer dans la clarté du sommeil, mes yeus se perdent dans cette flamme vacillante.
Mouvements saccadés sur les murs, les ombres se font témoins de mon éveil.
Que va-t-il se passer ? Mon crayon râpe le papier lisse et glacé, donne raison aux lignes tracées et tente vainement de donner une réalité à mon ennui.
La flamme se meurt. Ou mes paupières faiblissent. La cire étouffe la mèche, la lumière agonise.
Je me noie dans la nuit, me repaît du néant et m'enfonce dans les méandres de l'inconscience endormie.
La bougie s'éteint, je la rejoins.
Publicité
Publicité
Commentaires
B